En août 2010, le Chanoine Georges Lavergne était à l’honneur et fêtait ses 60 ans de sacerdoce au Château Moulerens à Gradignan.
Depuis 1953, nommé Directeur de Patronage « Les Coqs Rouges », il a joué un rôle essentiel pour la pérennité de l’œuvre. Il a toujours été un lien entre l’Eglise et notre Jeunesse sportive à laquelle il s’est consacré, et à laquelle il a toujours souhaité faire partager ses valeurs chrétiennes et éducatives.
Il était la caution morale et la mémoire de l’histoire de nos trois Associations.
Très attaché au passé « glorieux » et traditionnel du Patronage, il rendait souvent hommage aux anciens prêtres et dirigeants des Coqs Rouges qui l’ont précédé.
Mais comment ne pas avoir en tête le souvenir de sa présence dans les moments forts de l’Œuvre : la Kermesse des Coqs où il savait que tous ses amis bordelais viendraient apporter leur soutien au Patro, la journée des Jeunes à Moulerens, l’occasion d’un contact privilégié avec tous les sportifs et dirigeants rassemblés lors de ces tournois annuels, le Pèlerinage à Lourdes si conventionnel chez les Coqs et autres moments forts.
Très impliqué dans le développement du Lycée de La Sauque, son action dans les années 80/90 sera prépondérante dans le renouveau de l’Institution.
Il en sera de même à Moulerens où sa présence l’été à la Maison Familiale de Vacances sera très appréciée des familles qui l’ont fréquenté.
Outre sa charge au Coqs, il fut également durant de nombreuses années, aumônier militaire de la Base aérienne de Cenon. Il était très attaché à cette mission, et y a noué de nombreuses amitiés.
D’ailleurs, là, près de nous, il part avec sur lui la Croix offerte par la Base et qu’il arborait toujours dans les occasions solennelles. Il y tenait beaucoup.
Il restait donc le garant de l’unité de nos trois Associations, Coqs Rouges, Château Moulerens, Lycée de La Sauque.
L’évocation de sa vie aux Coqs Rouges, son intelligence, son humour, ses qualités humaines, sa générosité et sa fidélité forcent notre admiration, et nous lui exprimons notre fierté et notre reconnaissance pour l’Œuvre qu’il a accomplie.
Merci l’Abbé.
Adieu L’Abbé !